environnement - espaces naturels sensibles |
Les Conseillers généraux en visite à Valleroy et Les
Baroches |
Les conseillers généraux André Corzani et Jean-Pierre
Minella viennent d'effectuer la visite du marais de Valleroy et de l'étang de
Les Baroches. Pour discuter, sur le terrain d'une possible reconnaissance en
"espaces naturels sensibles". |
Vendredi
matin, 10 h, mairie de Valleroy. Monique Zanetta, maire, et Claude Navrot,
responsable de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) accueillent les
conseillers généraux André Corzani et Jean-Pierre Minella, Till Harres, chargé
d'étude "espaces naturels sensibles" au Conseil général et Céline
Gonzales-Braban, chef de cabinet du maire de Joeuf. Quelques minutes plus tard,
en route. Direction le marais du Cuvillon, le jardin de Nature à Valleroy puis
l'étang du Breuil de Les Baroches. Il s'agit, pour les élus, de visualiser le
travail réalisé - et prévu - par la LPO et de discuter d'un éventuel classement
du marais en "espace naturel sensible".
Ce qui permettrait au programme
de travaux de la LPO de bénéficier d'un subventionnement départemental
spécifique. Intéressant quand on sait que le projet global porte, rappelle
Claude Navrot, sur "200 000 F> (NDLR: 30 489,80 Eur). Et ce passionné
de poursuivre: "On veut montrer qu'il a beaucoup de belles choses dans notre
bassin de Briey> expliquant "que des étudiants de BTS de
Charleville-Mézières ont choisi le marais comme sujet de recherche dans le cadre
de leurs études>.
Base scientifique
Le groupe arrive au marais qui s'étend sur 50
ha. Claude Navrot rappelle l'historique du lieu, évoque les travaux de filtrage
des eaux entrepris, en partenariat avec l'Agence de l'Eau. "A l'origine
c'était une zone humide. Elle a changé de vocation avec le remembrement>,
explique le responsable LPO. Très fier d'indiquer que l'on trouve là
"quarante à cinquante espèces animales, des écureuils, des martres, du grand
gibier...>.
Till Harres, le technicien "espaces naturels" au
Conseil général, a déjà rencontré Claude Navrot. Il connaît la richesse du
marais et explique que cette dernière doit être actée dans un document
technique, afin de pouvoir prétendre à une aide financière départementale.
"Quand le recensement des sites a été effectué en 1993, il n'y avait pas eu
assez de recherches et le site n'avait pas été retenu>, précise le
technicien. Jean-Pierre Minella et André Corzani confirment qu'il faut aux élus
"un document> pour appuyer la démarche de la LPO et de ses
partenaires.
A Les Baroches, le groupe est accueilli par le maire,
Colette Blacinski, plusieurs conseillers et M. Zanetti, président de
l'association de pêche locale. Ici, l'étang est privé, l'espace loué à la
commune, utilisé par les pêcheurs via une convention. La richesse du lieu
s'étant sur deux ha, au-delà de l'étang. La LPO a dressé un inventaire
faunistique: "Il n'y a rien de rare si ce n'est, vers Ozerailles, une petite
marre avec quatre sortes de tritons>, explique Claude Navrot. "Il faut
une bonne base scientifique, que l'on sache exactement ce que l'on
trouve>, ajoute Till Harres. Et d'attirer l'attention du président de la
société de pêche: "Si l'espace est reconnu zone sensible, il doit y avoir
accueil du public. Il faudrait donc trouver une harmonie pour ne pas porter
préjudice aux pêcheurs".
On n'en est pas encore là à Les Baroches.
Un recensement doit d'abord y être effectué par un naturaliste.
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Odile Becker |
Paru le : 24/10/03 (Briey / Environs) |
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